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La promotion économique cantonale

Quels sont les outils du canton du Valais pour soutenir l'économie locale ?

L’Union des Indépendants a accueilli messieurs Eric Bianco, chef du service de l’Economie, Tourisme et Innovation (SETI) et Jacques Métrailler, directeur du Centre de cautionnement et de financement SA (CCF SA) pour une conférence sur la promotion économique cantonale.

SETI

Eric Bianco, chef du SETI, a tout d’abord expliqué le but du service : accompagner un projet d’entrepreneurs privés au sein des services de l’Etat. Le SETI a pour but de regarder l’intérêt global du projet et d’avoir une vision de tous les intérêts économiques. L’interprétation de la loi peut être trop rigoureux et risque de pénaliser certains projets à forte valeur économique. Le SETI est là pour soutenir l’entrepreneur dans ses démarches administratives et d’utiliser un maximum de marge de manœuvre de la loi pour permettre la réalisation du projet. De plus, il organise notamment chaque année le prix créateur BCVS, avec la banque cantonale, pour récompenser les entrepreneurs les plus innovants.
Le SETI a aussi pour but d’attirer des entreprises internationales en Valais par l’organisation Business Valais regroupant le SETI, le CCF, ValaisWallis Promotion, Cimark et d’autres. Elle organise la promotion économique à l’international et est membre d’un réseau international dont elle assure le relais local en Valais. Mais deux aspects négatifs jouent en défaveur du canton : l’incertitude due à la politique fiscale future et l’emplacement géographique « périphérique » du canton. Un accent sur l’innovation a notamment été développé grâce aux chaires de l’EPFL, aux fondations soutenant la recherche, et est un générateur de valeur ajouté de l’ordre de 1 franc investi pour 22 francs de retour.

CCF SA

Pour la 2e partie, Jacques Métrailler nous a présenté le travail du CCF SA. Il s’agit d’une société privée active dans le financement d’entreprise. L’atout de la société privée est qu’elle est plus réactive et souple que les services de l’Etat. Le CCF SA attend un rendement de l’argent qu’il prête aux entreprises. Il intervient à tous les niveaux du développement de l’entreprise. 80% des prêts sont faits à des PME locales. La moitié des demandes des prêts sont refusés. La mission du CCF est d’intervenir si il y a un manco dans le financement d’un projet entrepreneurial, il n’est pas là pour financer le 100%.
Le CCF a quatre champs d’interventions :

  • Garantie de construction pour le gros et second œuvre.
  • Aide au tourisme et le cautionnement touristique
  • Cautionnement pour tout secteur sauf l’agriculture.
  • Les aides cantonales, si un des trois critères est rempli : innovation, impact sur l’emploi, chiffre affaire à l’extérieur canton.

Les mesures de soutien disponibles sont le cautionnement cantonal, les subventions et les prêts. Le CCF pratique le cofinancement. Ce qu’on peut résumer par la maxime : « Aide-toi et le CCF t’aidera ». Il peut également prendre en charge la moitié des frais de participation à une foire. Le cautionnement peut intervenir dans le cas d’une reprise de société ou du développement d’un produit ou d’une machine. Un exemple est l’aide à l’entreprise Zenhäusern pour le développement d’un centre de production. Suite à une analyse du marché de la boulangerie, le CCF a décidé d’aider la société locale pour qu’elle puisse régater en terme de production face à des grands distributeurs avec leurs centres de préchauffage.
A noter que l’aide du CCF n’est pas gratuite. Dans le cadre de prêt ou de cautionnement romand, le CCF demande des intérêts de l’ordre de 4% ou une contrepartie (hypothèque,…). Le CCF n’est pas dans une logique d’investissement en capital-risque, mais mise plutôt sur du capital-développement avec une vision sur 10-15 ans. Le but est d’accompagner sur du long terme.

Après ces deux très bonnes présentations, nous avons continué la discussion autour d’un apéritif offert par l’école Ardévaz et son directeur Alexandre Moulin.